Un enfant peut-il consentir à sa propre destruction ?

Un enfant peut-il consentir à une relation sexuelle avec un adulte ?

C’est à cette question que se propose de répondre un colloque organisé sous l’égide de la Sorbonne à l’hôpital de la Salpêtrière.

La question est si choquante que l’annonce de ce colloque a mis les réseaux sociaux en ébullition.

Car poser la question ainsi implique que les deux réponses sont possibles : oui ou non.

A l’heure des Droits sexuels pour tous promus par toutes les grandes agences de l’ONU, à l’heure de l’éducation « à la sexualité » obligatoire dès la maternelle, à l’heure où il tombe désormais sous le coup de la loi de discriminer quelqu’un sur son âge ou sur son orientation sexuelle, il manquait une rencontre de professionnels pour poser la question : un enfant peut-il être d’accord avec sa propre destruction ?

Le colloque est organisé par l’association « Coup de pouce – protection de l’enfance », ce sont eux qui le disent.

Si on n’a pas de raison de douter, a priori, de la bonne foi des intervenants, on est en droit également de tirer la sonnette d’alarme et de dire, haut et fort :

  • non un enfant ne peut pas consentir à aucun acte sexuel.
  • Dire le contraire c’est nier l’enfance.
  • Dire le contraire c’est justifier la pédophilie, qui devient partout une orientation sexuelle comme une autre.
  • Dire le contraire c’est ouvrir un boulevard à la destruction de l’enfance, donc de l’humanité.

Résistance !

Le colloque se déroulera à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 18 mai de 9h à 13h.

Pour la modique somme de 30 € (quand même !) on pourra venir entendre :

Pascal CUSSIGH, Avocat et Président de Coup de pouce – Protection de l’enfance

Hélène ROMANO, Docteur en psychopathologie clinique, spécialisée dans le psycho traumatisme.

Sandra HERNANDEZ, Docteur en physiopathologie, agrégée de Biochimie et génie biologique, membre fondateur de Coup de pouce – Protection de L’enfance

Stéphanie DAUMAS, Maître de conférence à l’Institut de Biologie Paris Seine – Sorbonne Université, Docteur en neuroscience cognitive

Béatrice BAÏZIDI, Psychologue clinicienne, administratrice et membre fondateur de Coup de pouce – Protection de l’enfance

Charlotte MAREAU, Docteur en psychologie spécialisée en protection de l’enfance

Michelle CREOFF, Vice-Présidente du Conseil National de la Protection de l’Enfance, co-auteur avec Françoise Laborde du livre « Le massacre des innocents »

Nataly MALTEZEANU, Juriste et ancienne Avocate, Vice-Présidente de Coup de pouce – Protection de l’enfance.

 

 

2 Comments

  • Artus Caroline 13 août 2019 Reply

    Bonjour Madame Sigaut,

    D’abord, merci pour toutes vos interventions qui m’apprennent énormément.
    Tout comme vous, je suis horrifiée du sort que les puissants malfaisants de ce monde réservent aux enfants. Horrifiée par ce qui se dit, se montre dans les classes même des tous jeunes par des intervenants militants (ou même par l’enseignant lui -même) qui n’ont strictement rien à y faire.
    Alors, en effet, le titre de ce colloque ne peut qu’estomaquer, choquer puisqu’il laisse entendre, comme vous le soulignez, que la réponse peut être oui. Il y a quelques années, j’avais écrit ceci
    https://www.bvoltaire.fr/les-attouchements-cadre-familial-justifieront-prison/. Papier qui, pour raison de transfert de données, de changement de look du site, je suppose, n’indique plus le nombre réel de  » k » mais il était énorme. Comme quoi, la pédophilie inquiète énormément les parents soucieux de leurs enfants. Merci infiniment pour votre combat sans relâche à l’encontre de cette ignominie d’idéologie dite progressiste – et pour tous les autres !

  • Abdel Ghal 3 août 2020 Reply

    J’habite juste à côté de Genève, haut lieu de localisation d’une grande partie des agences de l’ONU (HCR, BIT, ITU, OMS, etc.). A aucun moment, il n’est fait mention d’une volonté (même cachée) de promouvoir le moindre rapport sexuel entre individus non-consentants, et encore moins entre enfants et adultes.
    Par enfant d’ailleurs il convient de rappeler ce qui est compris par ce terme : est-ce rapport au développement physiologique (non encore capable de reproduction sexuée), ou en considérant le développement mental (en mesure de discerner et d’assumer des choix relatifs à son futur propre), ou simplement d’un point de vue légal et fiscal (apte à être taxé sur ses revenus, et responsable de la moindre de ses actions sanctionable par un juri) ?…
    Quelle est donc la définition d’un enfant pour cette auteure (assez indigeste par ailleurs) ? Mystère, vu qu’il n’en est pas fait mention dans ses propres ouvrages.
    On y trouve juste de quoi vendre du papier, associé à divers thèmes fourre-tout, et ce n’est en fin de compte qu’un moyen de faire des sous.
    Mais la liberté d’expression est aussi associée à la liberté de ne pas lire, et au principe fondateur (du monde qui est notre), de la limité de nos droits s’étend juste à la frontière de nos obligations, mais aussi celle de l’équilibre d’accès. On ne peut exiger d’avoir sans accepter que l’autre ait autant que soi.
    Et dans le cas de ces « prétendus droits sexuels aux enfants », dont la réalité confine au monde d’OZ, on attend toujours la publication de textes prouvant cette théorie fumeuse.

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